Phobie scolaire : Et si la Sophrologie était la clé pour surmonter l’angoisse scolaire ?
Il y a des enfants, des ados, qui n’arrivent plus à franchir les portes de l’école.
Leur corps dit non.
Leur ventre se tord, leur gorge se noue, leur cœur s’emballe.
Ce n’est pas un caprice.
Ce n’est pas un manque de volonté.
C’est plus profond.
La phobie scolaire prend souvent tout le monde de court : l’enfant lui-même, les parents, les enseignants.
C’est une peur qui déborde.
Une peur d’être exposé, jugé, dépassé.
Une peur parfois floue, mais bien réelle.
Elle peut naître après un épisode difficile (comme du harcèlement), mais parfois, elle s’installe sans cause visible.
Et face à cette souffrance, on se sent souvent impuissant.
Pourtant, il existe des outils doux, respectueux, qui ne forcent rien.
La sophrologie en fait partie.
Un espace pour souffler, pour se reconnecter à soi
En séance, je propose un espace où tout peut être déposé.
Rien n’est obligatoire.
On peut simplement respirer, bouger un peu, relâcher ce qui est tendu, ramener du calme à l’intérieur.
L’enfant ou l’ado retrouve des sensations de sécurité, apprend à repérer quand son corps s’agite, et découvre qu’il peut l’apaiser.
On avance doucement.
À son rythme.
Par des mouvements simples, des respirations guidées, des temps de visualisation, l’élève apprend à créer à l’intérieur de lui un refuge.
Un endroit où il peut se sentir plus fort, plus stable, plus serein.
Se reconnecter à ses capacités, petit à petit
La phobie scolaire abîme l’estime de soi.
Elle fait croire qu’on n’est pas capable, qu’on est différent, à côté.
En sophrologie, je prends le temps de faire émerger les ressources déjà là, parfois bien cachées sous la peur.
On se projette dans des situations vécues avec confiance, dans des souvenirs qui réconfortent, dans des réussites personnelles.
On réactive ce sentiment de compétence.
Pas pour “aller mieux” à tout prix, mais pour se rappeler que l’on a en soi des points d’appui.
Un accompagnement qui respecte ce que vit l’enfant
Chaque parcours est unique.
La sophrologie ne se substitue jamais à un suivi médical ou psychologique quand il est nécessaire.
Mais elle peut venir en soutien, en douceur, pour accompagner un retour progressif à l’école ou simplement apaiser le quotidien.
C’est un outil que je propose avec délicatesse, en lien avec les parents, toujours dans le respect du vécu de l’enfant ou de l’adolescent.
Parce que ce qu’il vit est réel.
Et que ce qu’il ressent mérite d’être entendu.
Accompagner un jeune en phobie scolaire, ce n’est pas le pousser vers l’école à tout prix.
C’est d’abord l’aider à se sentir mieux avec lui-même.
À retrouver un peu de calme, un peu de confiance.
À remettre du mouvement là où tout s’était figé.
Et parfois, ce premier pas fait toute la différence.